début | 20.00 |
fin prévue | 21.33 |
Toute leur vie durant, Chostakovitch comme Prokofiev ont dû préserver l’équilibre précaire entre leur liberté artistique et le régime russe autoritaire. Chostakovitch a ainsi appris à composer une musique dont le régime ne parviendrait pas à identifier le ton parfois amer et sombre. Totalement épuisé par les justifications constantes et la menace, Prokofiev a quant à lui abandonné la composition. C’est le jeune Mstislav Rostropovitch qui lui inspira sa géniale sonate pour violoncelle. Il y a là matière à une conversation passionnante (en néerlandais) avec l’expert dans le domaine, Francis Maes, sur la situation périlleuse que vivaient ces deux compositeurs russes.
Sergueï Prokofiev (1891-1953)
Sonate pour violoncelle en do majeur, opus 119
Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Sonate pour violoncelle, opus 40
Sergueï Prokofiev (1891-1953)
Sonate pour violoncelle en do majeur, opus 119
Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Julien Libeer : piano
Camille Thomas : violoncelle
Francis Maes : musicologue
début | 20.00 |
fin prévue | 21.33 |