L'artiste plasticien beige David Claerbout est fasciné par notre manière d'observer Ie monde. Avec The Close, il explore les limites entre film et manipulation numérique des images, et critique l'aliénation qui se révèle à cette frontière. Des images illustrent la vie dans les rues de la ville au début du 20e siècle. Un enfant joue avec ses camarades. Tous sont fascinés par la caméra, jusqu'à ce que l'image de ces personnes bien réelles semble se figer et se transforme presque imperceptiblement en une sculpture aux traits humains. Le chant du Da pacem Domine d'Arvo Pärt embrasse la solitude de ces sculptures humaines et offre l'harmonie sonore dans la mesure oû l'on ne peut plus se fier au sens de la vue.
'[Une] oeuvre superbe d'émotion'
— Guy Duplat, La Libre Belgique
preview (c) Claerbout Studio