Musique minimale au piano
Six piano, soit 528 touches, vous emportent dans des sphères musicales insoupçonnées. Le vendredi, nous passons des œuvres-culte des pionniers américains Steve Reich et Philip Glass à celles de Kate Moore, élève du « minimaliste des polders » Louis Andriessen, en passant par le génie méconnu de Julius Eastman. Lors du deuxième jour du festival, nous nous penchons sur le compositeur français Erik Satie, passé du statut d’excentrique oublié à celui de héros énigmatique. Personne n’était parvenu à comprendre ses mythiques mélodies dépouillées jusqu’à ce que Reinbert de Leeuw s’en charge. Deux maîtres du synthétiseur, Alessandro Cortini et David Martijn, qui se sont inspirés de sa devise « moins il y a de notes, plus il y a d’expressivité », vous plongent dans une transe musicale.