Peut-être la version la plus longue, la plus imposante et la plus jouée du récit de la passion du Christ, qui valut à Bach le surnom de « cinquième évangéliste ».
Elle condense tous les styles et couleurs de l’époque de Bach, du récitatif narratif et des arias opératiques aux chorals traditionnels et parties de chœur inventives, avec un impressionnant ensemble.
Un des meilleurs classements au top 100 de Klara : l’aria pour alto Erbarme dich avec un solo de violon d’une émotion déchirante.
L’interprétation de Mendelssohn dans une instrumentation gigantesque en 1829 fut le début de la réhabilitation de Bach auprès du grand public.