Messiaen compose sa symphonie Turangalîla pour un orchestre de cent musiciens, dix percussionnistes, un piano et les premières ondes électroniques Martenot.
Selon Messiaen, « turanga » signifie en sanskrit « la vitesse du cheval », « lîla » faisant référence à la force vitale, au mouvement, au rythme et à la création.
Messiaen compose l'opéra Saint François d'Assise près de 40 ans après sa symphonie Turangalîla. Pourtant, le langage musical de ces deux œuvres monumentales est très similaire.
La partie de piano, extrêmement virtuose, est composée pour la seconde épouse de Messiaen, Yvonne Loriod, dont la sœur, Jeanne Loriod, jouait des ondes Martenot dans de nombreux concerts et enregistrements.