In een tijd waarin hokjes en labels nog steeds regeren, stellen we graag een meer caleidoscopische blik op mensen voor. Want we zijn weer velen. We staan in 19-20 stil bij kunst en identiteit: we kijken naar de mens achter de artiest, we presenteren kunst die vroeger de identiteit van een volk moest beklemtonen en stellen de archetypes het verleden in vraag. Maar bovenal zullen we elkaar ontmoeten met heel veel muziek en dans die onze zintuigen en gedachten op scherp zetten. Grasduin door de brochure en duik in de vele lagen en kleuren van 19-20!
Tout au long de la saison 2017-2018, vous verrez le Concertgebouw prendre une nouvelle forme. Grâce aux nouvelles thématiques des célèbres festivals December Dance, Bach Académie Bruges, MAfestival et Budapest Festival ainsi que du tout nouveau festival Gold consacré à la polyphonie, nous vous offrirons une nouvelle fois de précieux moments d’enthousiasme et de surprise.
La nouvelle saison 2016-2017 s’articulera autour de la Russie et de ses révolutions. Mais nous rencontrerons bien sûr d’autres artistes (révolutionnaires)!
2015-2016 se présentait comme une migration vers le sud. Nous voyagerions dans le sillage d’artistes infatigables en quête de joie et de liberté, de et de nouvelles inspirations. Nous hivernerions parmi des artistes et des chefs-d’œuvre d’Europe et d’Amérique du Sud et nous danserions avec eux jusqu’au bout de la nuit. Deux compositeurs aux racines espagnoles, italiennes et du sud de la France méritaient tout particulièrement notre attention au cours de cette saison impétueuse : Maurice Ravel et Alessandro et Domenico Scarlatti.
En proposant des focus Purcell et Elgar, le Concertgebouw Brugge a durant la saison 2014-2015 mis à l’honneur des joyaux de l’histoire de la musique britannique. Jos van Immerseel a exhumé une somptueuse symphonie londonienne, et Anne Teresa De Keersmaeker a réalisé une nouvelle chorégraphie sur la musique de Brian Eno. Lors de SLOW (36h), la lenteur a été au cœur de plus de vingt concerts, installations, performances et entretiens. La vitesse et le bruit de la guerre constituaient quant à eux le point de départ de RUMOER!
La saison 2013-2014 accordait une grande attention à l’innovation venue de Vienne. Trois générations de précurseurs de la musique ont ainsi été à l’honneur, avec entre autres un focus Beethoven, un happening autour du Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg, et un domaine privé Beat Furrer. December Dance a eu un commissaire « rock-’n-roll » en la personne de Wim Vandekeybus. Et, last but not least, un tout nouveau festival voyait le jour : le Budapest Festival, avec l’excellent orchestre du même nom d’Iván Fischer en invité d’honneur.
Durant la saison 2012-2013, compositeurs et chorégraphes se sont mis en quête d’authenticité, maniant pour cela mélodies populaires, danses barbares et récits légendaires. Avec un focus Béla Bartók et les répertoires de Telemann, de Falla et Bregovic, la culture populaire et l’identité européennes ont occupé une place centrale. December Dance a également donné à voir la riche offre de danse des pays nordiques. Avec le MAfestival, la Bach Académie Bruges et un focus Schubert, la musique ancienne a également figuré en bonne place dans la programmation.
La saison 2011-2012 a rendu hommage à la raison et au progrès avec des focus Vivaldi et Debussy ainsi que des thèmes comme Prométhée ou le requiem. Avec pour commissaire Akram Khan, la cinquième édition de December Dance a pris une dimension internationale. Le Concertegbouw a par ailleurs fêté son dixième anniversaire avec le festival « COME ON! LET’S PARTY! », qui s’inscrivait par ailleurs dans le projet interrégional MuzeMuse.
En accordant une attention particulière à la musique médiévale, à la musique baroque (avec un focus Monteverdi) et au romantisme (avec un focus Schumann), le Concertgebouw s’est durant la saison 2010-2011 penché sur l’expression du sentiment. À l’occasion du festival urbain Brugge Centraal, nous nous sommes davantage intéressés aux artistes d’Europe centrale. Le festival de percussions COME ON! BEAT IT! a quant à lui réuni une grande diversité de styles et de genres.
La saison 2009-2010 regorgeait d’artistes engagés qui, par leur quête de changement et d’innovation, ont marqué, et marquent encore, l’histoire de la musique et de la danse. La programmation, déjà bien fournie avec des focus Brahms et Leonard Bernstein, a été agrémentée de cinq festivals éclectiques, dont December Dance, cette saison placée sous l’égide d’Anne Teresa De Keersmaeker.
Durant la saison 2008-2009, le Concertgebouw s’est concentré sur deux grandes figures de la musique : Igor Stravinsky et Joseph Haydn. La série DRIE a exploré des associations instrumentales inattendues au cours de huit concerts réunissant chacun trois interprètes. La seconde édition de December Dance a mis l’accent sur la scène de danse contemporaine du Québec, et plus précisément de Montréal. La Bach Académie s’est quant à elle concentrée sur la musique de Johann Sebastian Bach.
Le thème L’O de la saison 2007-2008 était un clin d’œil au rapport de Bruges à l’eau, et à la mer. Au Concertgebouw, L’O s’est porté garant de huit siècles d’arts et de culture musicale, regroupés en séries thématiques et deux focus consacrés aux compositeurs Bach et Schubert. Les temps forts ont été le festival XXTASE, notamment pour fêter les vingt ans d’Anima Eterna, et la première édition du festival de danse December Dance avec le danseur-chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui.
Durant la saison 2006-2007, le Concertgebouw a choisi des interprètes qui traitent radicalement la partition, le choix des instruments et l’interprétation. Le clavier historique et la danse contemporaine y ont joué un rôle important, tout comme notre orchestre en résidence Anima Eterna, Jos van Immerseel et un groupe choisi d’amis de la musique. La jeune génération a bénéficié d’une attention toute particulière avec des concerts pour les écoliers de première année, des classes patrimoniales et une production de théâtre musical.
Avec les Alpes pour thème de l’année, le Concertgebouw s’est en 2004 transformé en guide de voyage à travers la musique et les arts de la scène. En 2004, nous avons aussi eu de nombreux nouveaux résidents, aux côtés de notre orchestre fixe Anima Eterna, dirigé par Jos Van Immerseel : Philharmonia London, London Sinfonietta, Viktoria Mullova, Danel Kwartet, etc.
Dans cette brochure, le Concertgebouw présentait – après le succès d’une année européenne de la culture festive – sa première programmation, avec pour point de départ : « Quel peut être le sens d’un Concertgebouw au XXIe siècle ? »