Brussels Philharmonic

Sublime bonheur amoureux et profonde tragédie. Le Brussels Philharmonic confronte directement ces deux émotions avec le languissant Adagietto de Gustav Mahler – une déclaration d’amour à sa femme Alma – et Das Lied von der Erde. Le prodigieux dernier mouvement de cette symphonie, Der Abschied (L’adieu), dans lequel les derniers mots « ewig … ewig » (éternellement, éternellement) s’évanouissent dans un silence éternel pour devenir presque inaudibles, donnerait des sueurs froides même aux plus insensibles. Fébrilité et exaltation vont de pair dans cette louange enflammée à la vie terrestre et à la beauté de l’existence. Anna Clyne poursuit dans le même esprit avec son élégie pour cordes méditant sur la perte, l’amour et la vie. Une musique empreinte de tristesse et de fragilité qui ne laisse personne indifférent.