cet événement fait partie de
début | 11.00 |
fin prévue | 13.00 |
A 11.00 heures Lalina Goddard donne une brève introduction dans la salle de concert. |
« Je suis un Bohémien en Autriche, un Autrichien en Allemagne, un juif dans le monde. » C’est avec ces mots que Gustav Mahler décrivait son sentiment d’étrangeté. À partir de cette errance existentielle, il part, dans sa Troisième symphonie en quête de sens et d’ancrage. Dans la droite ligne des compositeurs romantiques tourmentés, Mahler trouve évidemment ces qualités dans la nature. Dans sa Troisième symphonie, il confie à son papier à musique « ce que lui racontent les fleurs dans les prés et les animaux dans les bois ». Il n’est pas étonnant qu’il puise ici également son inspiration dans les textes du recueil de lieder Des Knaben Wunderhorn, dans lesquels la nature est si souvent évoquée comme un lieu de réconfort. Mais Mahler va encore plus loin. Il semble vouloir traduire en musique la création du monde. Dans les six mouvements de la symphonie, il évoque successivement les forces primitives, la flore, la faune, l’homme, les anges et l’amour. Une musique à la portée presque métaphysique : voilà pour Mahler la façon de se réconcilier avec les grandes questions existentielles. Josef von Wöss a réalisé une transcription spéciale de cette œuvre monumentale pour piano à quatre mains. Le mystère de la nature se révèle à nous dans les mains de Jan Michiels et Inge Spinette.
Gustav Mahler (1860-1911)
Symphonie n° 3 (arr. Josef Venantius von Wöss)
Jan Michiels et Inge Spinette : piano
début | 11.00 |
fin prévue | 13.00 |
A 11.00 heures Lalina Goddard donne une brève introduction dans la salle de concert. |
Avec le soutien de Pianos Maene